Nous utilisons dans la vie courante une quantité d’unités et d’instruments de mesures
–La seconde
–Le mètre
–Le kg
–Le litre
–L’octet

En 1668, le philosophe anglais John Wilkins publie la description d’une mesure de longueur universelle, d’unités décimales et qui serait la longueur d’un pendule qui oscille avec un battement d’une seconde, soit une période de deux secondes.

Sept ans plus tard, le savant italien Tito Livio Burattini publie Misura Universale, ouvrage dans lequel il renomme la mesure universelle de Wilkins en mètre (metro cattolico) et confirme sa définition.

Auparavant, les longueurs étaient mesurées en référence à l’humain (le pouce, le pied, la toise) ; comme chaque être humain est différent, on prenait souvent comme référence le roi, ce qui était un symbole monarchique fort. En pleine période révolutionnaire, il fut donc décidé de supprimer toute référence à un homme particulier, de choisir un étalon non humain unique et d’utiliser des multiples et sous-multiples de 10. Fini ainsi le pied qui valait douze pouces.

Que ce soit pour la cuisine, les mathématiques, les métiers de la constructions, la conduite automobile…
Il y a une quantité de règles qui existent et qui doivent souvent être respectées.
Certaines de ces règles sont écrites (lois), d’autres sont orale (coutumes).

Mais quelle est l’unité de mesure utilisée pour L’âme?

La morale?
Le bien et le mal?
Le bonheur?
La souffrance?
La sagesse?
Dieu?

Lecture de 2 Timothée 3.10-16

10 Pour toi, tu as suivi de près mon enseignement, ma conduite, mes projets, ma foi, ma douceur, mon amour, ma constance, 11 mes persécutions, mes souffrances. A quelles souffrances n’ai-je pas été exposé à Antioche, à Icone, à Lystre? Quelles persécutions n’ai-je pas supportées? Et le Seigneur m’a délivré de toutes. 12 Or, tous ceux qui veulent vivre pieusement en Jésus-Christ seront persécutés. 13 Mais les hommes méchants et imposteurs avanceront toujours plus dans le mal, égarant les autres et égarés eux-mêmes.
14 Toi, demeure dans les choses que tu as apprises, et reconnues certaines, sachant de qui tu les as apprises: 15 dès ton enfance, tu connais les saintes lettres, qui peuvent te rendre sage à salut par la foi en Jésus-Christ. 16 Toute Ecriture est inspirée de Dieu, et utile pour enseigner, pour convaincre, pour corriger, pour instruire dans la justice, 17 afin que l’homme de Dieu soit accompli et propre à toute bonne œuvre.

La règle de Dieu : Sa Parole

A toujours, ô Éternel! Ta parole subsiste dans les cieux. – Psaume 119.89
Le ciel et la terre passeront, mais mes paroles ne passeront point. – Matthieu 24.35
Sanctifie-les par ta vérité: ta parole est la vérité. – Jean 17.17

Lorsque Moïse et le peuple hébreux étaient dans le désert, Dieu leur donna sa Loi.
Lorsque Josias était roi sur Juda, les livres de la Loi furent retrouvés dans le Temple après 50 ans de disparition.
Jean déclare dans son Evangile que La Parole de Dieu a été faite chair en la personne de Jésus-Christ.
Lorsque Philippe fut conduit par l’Esprit auprès de l’éthiopien, ils lurent ensemble la Parole
Lorsque Pierre, Paul, Jacques, Jean, … prêchaient, ils se basaient sur la Parole.

Comment donc invoqueront-ils celui en qui ils n’ont pas cru? Et comment croiront-ils en celui dont ils n’ont pas entendu parler? Et comment en entendront-ils parler, s’il n’y a personne qui prêche? Romains 10.14

La règle des réformateurs: Sola Scriptura

L’expression sola scriptura (par l’Écriture seule) désigne le principe protestant selon lequel la Bible est l’autorité ultime à laquelle les chrétiens et l’Église se soumettent, pour la foi et la vie chrétiennes

À l’époque de Martin Luther, cette expression réaffirmait surtout l’importance de la Bible, face aux décrets qui venaient de l’Église médiévale, des conciles et du pape. Mais plus largement et plus profondément, face à la croyance catholique d’une révélation continue de Dieu à son Église guidée par l’Esprit Saint, face à la croyance orthodoxe d’une vérité issue du consensus des fidèles guidés par le même Esprit, le sola scriptura de la Réforme soumet la Tradition et l’Église à l’Écriture éclairée par le Saint Esprit, et leur dénie toute valeur normative.

Considérée comme porteuse de la Parole de Dieu, la Bible est à la fois le critère de l’autorité théologique et le seul guide, en dernière instance, pour la foi et la vie.
Elle est éclairée par la prédication. À travers les témoignages humains qu’elle nous transmet, elle dessine des principes de vie à partir desquels s’exerce la responsabilité personnelle de chacun dans la soumission à la Parole dont elle témoigne.
Le principe du sola scriptura figure en tête des professions de foi de plusieurs dénominations chrétiennes issues de la Réforme, lui conférant ainsi une valeur d’article de foi.